Le corpus de textes de cette lecture nous a été inspiré par l’émission de France Inter ça peut pas faire de mal de Guillaume Gallienne, avec la participation de Valérie Mercier, diffusée le 2 mai 2015. Les textes sont empruntés à La vagabonde, Claudine à l’école, Dialogues de bêtes, Lettres à Missy, Chéri, Les Vrilles de la Vigne.
Pour justifier notre choix, empruntons à Laure Adler, ces lignes qu’elle consacre à Colette dans « Féminitude » en ouverture de son ouvrage cosigné avec Stefan Bollmann, Les femmes qui écrivent vivent dangereusement (Flammarion, 2017) :
« Colette ou le désir fait femme. Colette ou l’invitation au voyage. Colette ou l’écrivain fait place, confiance, se met à égalité avec la personne qui la lit. Qui d’entre nous n’a pas été chamboulé, tourneboulé, emporté par la prose de Colette ? [...] Colette où la vieillesse devient une possibilité d’accéder au
bonheur [...] Colette ou la liberté. Liberté de tout dire. Liberté de dire aussi quand tout s’affole, quand rien ne va. »
Colette ne se contente pas de s’engager avec gourmandise dans l’écriture, dans le roman, le journalisme. Elle est aussi actrice et danseuse, se produit dénudée, s’affiche avec sa maîtresse, vit – et en fait récit –des amours pour un très jeune homme… Autant dire qu’elle fait scandale. Elle vit en femme libre dans un siècle où la femme était encore loin d’en avoir le droit. Autant dire qu’elle est sans entrave, à moins qu’elle ne l’ait choisie.
Sylvie Ena, violoncelliste, se tourne notamment vers Telemann, Bach, Satie, Debussy, Ravel, des comptines aussi, pour créer l’atmosphère sonore.
Claude Juliette Fèvre (comédienne) depuis sa retraite de l’enseignement des Lettres, se consacre à la défense de la chanson d’auteurs sur son site web (http://chantercestlancerdesballes.fr/), à la lecture en scène.
Sylvie Ena (violoncelle)
Titulaire du DUMI, crée des spectacles musicaux pour jeune public.
A voyagé du classique (orchestre, trios, quatuors) aux musiques du monde.